Quels sont les différents types d’entraînement contre la dyslexie ?

La dyslexie est un trouble d’apprentissage qui rend la lecture, l’orthographe et la compréhension du langage difficiles. Il n’y a pas de corrélation entre la dyslexie et les niveaux d’intelligence. Les signes de la dyslexie peuvent être facilement reconnaissables, et un traitement et une formation précoces peuvent améliorer les compétences en lecture et en langage ainsi que les performances scolaires. Un traitement spécialisé est disponible aux États-Unis et il existe plusieurs méthodes d’entraînement à la dyslexie qui aident à améliorer les compétences en lecture et en langue.

Le diagnostic précoce et la formation à la dyslexie sont essentiels pour augmenter les chances de réussite scolaire des enfants dyslexiques. Aux États-Unis, la loi fédérale exige que les écoles fournissent un programme d’éducation individuelle (IEP) pour les enfants diagnostiqués avec des troubles d’apprentissage tels que la dyslexie. L’IEP détaille la nature et la gravité du trouble d’apprentissage de l’enfant et énonce un plan de traitement avec des buts et objectifs spécifiques.

La concentration sur la phonétique et la relation entre les lettres de l’alphabet et le son sont souvent les éléments constitutifs d’un entraînement efficace contre la dyslexie. De nombreux experts recommandent aux personnes dyslexiques de lire à haute voix. Pour être plus efficace, la lecture orale doit être supervisée et une rétroaction doit être fournie. Une fois les bases maîtrisées, les personnes dyslexiques peuvent se concentrer sur la compréhension de la lecture et le vocabulaire. Certains parents d’enfants dyslexiques peuvent trouver que des tuteurs sont nécessaires pour aider dans les travaux scolaires et améliorer les performances scolaires.

Deux méthodes d’entraînement à la dyslexie sont bien connues : la méthode Orton-Gillingham et la méthode Slingerland. Le Dr Samuel T. Orton et Anna Gillingham, une professionnelle de l’éducation, ont développé la méthode Orton-Gillingham, tandis que Beth Slingerland a adapté la méthode Orton-Gillingham pour une utilisation en classe. Ces méthodes reposent sur une approche multisensorielle, c’est-à-dire qu’elles intègrent le son, la vue et le mouvement pour former une personne dyslexique. Les programmes commencent par enseigner à la personne comment les lettres et les groupes de lettres se rapportent aux sons. La lecture à haute voix pour éveiller les sens de la vue et du son, et l’écriture pour engager les mouvements du corps sont des éléments clés de ces programmes.

Bien qu’elles puissent être très intelligentes, les personnes dyslexiques ont du mal à comprendre le système du langage et de l’écriture. Une personne dyslexique peut être brillante en mathématiques ou en art, mais a du mal à lire parce qu’elle a du mal à saisir les sons phonétiques et leur relation avec l’alphabet. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés extrêmes à lire un livre comme Le chat au chapeau, car les rimes peuvent être problématiques pour une personne dyslexique. Certains autres signes de dyslexie comprennent l’inversion des lettres et des chiffres et des compétences en écriture qui ne correspondent pas au niveau d’intelligence de la personne.