Le risque de fausse couche après amniocentèse est en fait un sujet de débat dans la communauté médicale. Certaines études l’évaluent à environ une femme sur 200 à 500, tandis que d’autres suggèrent que le risque est en fait plus proche d’une femme sur 1,600 XNUMX. Ces estimations de risque très variables sont le résultat de différentes méthodologies d’étude utilisées pour explorer le risque de fausse couche après amniocentèse. Les femmes qui se préparent à ce test prénatal doivent interroger leur médecin sur les facteurs de risque spécifiques qui peuvent le rendre plus dangereux pour elles, car chaque grossesse est différente.
Dans une amniocentèse, un petit échantillon de liquide amniotique est prélevé et analysé en laboratoire. Ce test permet d’identifier certaines maladies génétiques ou un risque de maladie génétique. Il n’est pas possible de tout dépister et il est possible de retourner des faux positifs et négatifs, mais le test peut apporter plus d’informations sur une grossesse et peut être recommandé pour certaines femmes.
Historiquement, les estimations du risque de fausse couche après amniocentèse étaient élevées, environ un test sur 200. Au fur et à mesure que le test s’est répandu et que les médecins ont acquis plus d’expérience, ces risques ont diminué, les prestataires individuels ayant des taux de fausses couches plus faibles. Des tests supplémentaires contrôlant davantage de facteurs ont montré que le risque était encore plus faible.
Lorsqu’une femme fait une fausse couche après une amniocentèse, ce n’est pas nécessairement à cause du test. Certaines femmes courent un risque accru de fausse couche en raison de facteurs liés à leur grossesse, comme l’âge ou des maladies génétiques fœtales. Étant donné que ces femmes étaient plus susceptibles de se faire dire de subir des tests d’amniocentèse, il est possible que les premières estimations concernant les fausses couches après l’amniocentèse aient en fait été artificiellement élevées car elles n’ont pas correctement pris en compte les autres causes possibles des fausses couches des sujets de l’étude. Une étude menée par l’American College of Obstetrics and Gynecology en 2007 a démontré que le risque de fausse couche était de un sur 1,600 XNUMX, ce qui est nettement inférieur à ce que l’on croyait auparavant.
Les femmes qui envisagent une amniocentèse et qui s’inquiètent du risque de fausse couche après l’amniocentèse peuvent demander s’il existe des circonstances particulières dans leur grossesse qui pourraient augmenter le risque de fausse couche. Ils voudront peut-être aussi demander à leurs obstétriciens leur niveau d’expérience avec ce test. En fin de compte, la décision d’avoir ou de renoncer à ce test est une décision personnelle. Pour certaines femmes, même un faible risque peut être trop élevé pour qu’elles se sentent à l’aise. Il n’y a aucune exigence que les gens doivent absolument subir ce test prénatal et il peut y avoir des alternatives disponibles.