En linguistique, la protase est la clause si d’une phrase si-alors. Concernant le théâtre, c’est la première partie d’une pièce, généralement le premier acte, dans laquelle les personnages principaux sont introduits. Les deux sens ont le sens de quelque chose qui vient avant autre chose. La clause « if » vient généralement en premier dans la phrase, et les personnages sont introduits avant que l’action principale ne se produise dans une pièce.
Une phrase conditionnelle complète contient deux propositions : une protase et une apodose. La protase est une proposition subordonnée, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être considérée comme une phrase complète. Une apodose, ou clause alors, est la clause principale. Par exemple, dans la phrase S’il tonne, alors le chaton pourrait se cacher sous le lit, s’il tonne est la protase, et alors le chaton pourrait se cacher sous le lit est l’apodose. Le mot alors peut être omis de la phrase conditionnelle : S’il tonne, le chaton pourrait se cacher sous le lit.
Plusieurs relations différentes entre la protase et l’apodose sont possibles. Dans la phrase ci-dessus, la protase provoque l’apodose, comme le tonnerre fait se cacher le chaton. D’autres types de peines avec sursis contiennent des situations hypothétiques qui sont contraires aux faits. Par exemple, la phrase S’il y avait des bananes dans l’espace, alors des singes pourraient y vivre contient deux clauses qui ne sont pas vraies. Syntaxiquement, la phrase implique que si la première clause était vraie, alors la seconde le serait.
L’utilisation de ce mot dans le théâtre remonte à la fin de la période classique. Dans le théâtre traditionnel grec et romain, la pièce est généralement introduite par un chœur ou un seul acteur qui donne le contexte approprié à l’histoire. Pour la plupart des théâtres modernes, les informations de base sont fournies par le dialogue au début de la pièce. L’un ou l’autre type d’ouverture peut être décrit comme une protase.
Hamlet, par exemple, commence par une scène dans laquelle deux gardes voient le fantôme du père d’Hamlet. Au cours du premier acte, le fantôme raconte comment l’oncle d’Hamlet l’a assassiné. De cette façon, la protase met en place l’action pour le reste de la pièce.