La plupart des entreprises traitent des informations confidentielles à un certain niveau. Qu’il s’agisse de secrets commerciaux, de stratégies de marketing ou de numéros de carte de crédit, une entreprise a une raison et le droit de protéger ses informations confidentielles, pour autant que ces informations soient légales. De nombreux employeurs exigent que les nouveaux employés signent un accord de confidentialité de l’emploi qui garantit que l’employé ne divulguera aucune information confidentielle pendant et après l’emploi. Refuser d’adhérer à un accord de confidentialité d’emploi peut être un motif de licenciement et même de poursuites judiciaires dans certains cas.
Les accords de confidentialité relatifs à l’emploi sont généralement signés avant le début de l’emploi. Cela garantit que l’employé sait dans quoi il s’engage et comprend que le travail est donné à condition de signer l’accord. Les employeurs doivent s’assurer de donner au nouvel employé le temps de lire l’accord et être prêts à répondre à toute question sur la nature des documents confidentiels au travail.
Certains accords de confidentialité d’emploi contiennent une clause qui traite d’anciens renseignements sur l’emploi. Ceci est très important pour les travailleurs et les employeurs, car cela protège l’intégrité des deux. La plupart des entreprises exigent qu’un employé respecte les règles de confidentialité même après avoir quitté son emploi pour un autre poste ; si un nouvel employeur demande à un employé de violer la confidentialité d’un autre emploi, cela est contraire à l’éthique et parfois illégal. La clause de l’ancien employé protège l’employé d’avoir à répondre à ces questions et protège également l’entreprise contre les accusations de vol de secrets commerciaux en embauchant le travailleur d’une autre entreprise.
Il est important de comprendre que la signature d’un accord de confidentialité d’emploi ne signifie pas qu’un employé doit garder le silence sur les activités illégales. Bien qu’il ne soit pas inhabituel pour des entreprises contraires à l’éthique de menacer les travailleurs de licenciement et de poursuites pour avoir révélé des pratiques commerciales illégales aux autorités, l’employé aura généralement un recours légal contre de telles actions. Certaines régions ont adopté des lois sur les «dénonciateurs» pour protéger les employés qui divulguent des pratiques illégales aux autorités compétentes.
Si un accord de confidentialité est signé, l’employé et l’employeur devraient en recevoir une copie. En règle générale, l’entreprise conservera le document dans un dossier personnel avec d’autres documents sur le travailleur. Les experts recommandent à l’employé de conserver également sa copie et de la conserver avec d’autres documents importants pour une révision facile.
Il est important que les employeurs rappellent aux travailleurs la nécessité de la confidentialité. Dans les situations où l’on ne sait pas quelles informations sont confidentielles, pensez à marquer tous les e-mails, mémos et autres documents importants comme «confidentiels» pour servir de rappel. Cette simple question peut empêcher des fuites accidentelles d’informations.