Les tests d’amniocentèse peuvent offrir aux familles et à leurs fournisseurs de soins de santé des informations importantes sur le bien-être d’un bébé en développement. Il peut aider le médecin à diagnostiquer des troubles génétiques et à évaluer si un fœtus est suffisamment mature pour survivre en dehors de l’utérus. Cette procédure n’est cependant pas sans risques. Les complications de l’amniocentèse peuvent inclure une infection, un saignement, une fuite de liquide amniotique, une fausse couche et une blessure au fœtus. Dans certains cas, la procédure ne parvient pas à fournir des informations précises sur le fœtus.
Le plus grand avantage des tests d’amniocentèse est qu’ils fournissent un échantillon du matériel génétique du fœtus en développement. Cette information est essentielle pour faire un diagnostic prénatal plus définitif des syndromes génétiques. Bien que les échographies et les tests effectués sur le sang maternel puissent suggérer des conditions telles que le syndrome de Down, l’amniocentèse fournit un diagnostic plus précis.
Les tests d’amniocentèse sont également importants pour évaluer les femmes à risque d’accouchement prématuré. L’échantillon obtenu à partir de la procédure peut être testé pour évaluer la maturité des poumons du fœtus. Des poumons immatures pourraient suggérer que la femme devrait essayer de maintenir la grossesse aussi longtemps que possible afin de donner à son bébé les meilleures chances de survie après la naissance. En revanche, avoir un test qui suggère des poumons matures pourrait faire pencher la balance en faveur de l’accouchement du bébé prématuré.
Malheureusement, les tests d’amniocentèse comportent un certain nombre de risques. Certains des risques sont associés au fait que l’amniocentèse est une procédure invasive. Il y a toujours un risque d’infection, soit de la peau de la mère, soit du liquide amniotique entourant le fœtus en développement. Les femmes pourraient saigner excessivement à la suite de la procédure. Certaines femmes subissent une fuite persistante de liquide amniotique du site d’introduction de l’aiguille.
Faire une fausse couche après l’amniocentèse est un autre inconvénient de la procédure. Différents chercheurs ont estimé différents taux de perte fœtale après amniocentèse. En général, le risque post-opératoire de fausse couche est estimé entre 1.1 et 2.2 %. Il s’agit d’une augmentation d’un taux de 0.7 à 1.5 % chez des femmes comparables qui n’ont pas subi d’amniocentèse. En d’autres termes, le risque de fausse couche associé à la procédure varie de un sur 300 à un sur 500.
D’autres risques liés aux tests d’amniocentèse peuvent être considérés comme des inconvénients de la procédure. L’aiguille peut blesser le fœtus en développement, bien que ce risque soit rare car il est devenu courant d’utiliser des ultrasons pour guider l’aiguille. Parfois, les cellules obtenues dans le liquide d’amniocentèse ne sont pas représentatives de la constitution génétique du fœtus en développement, et les diagnostics génétiques obtenus à partir de l’analyse de ces cellules peuvent être incorrects. La procédure n’est pas toujours couronnée de succès, ce qui signifie qu’une quantité insuffisante de liquide est parfois collectée pour une analyse complète.