La cardioversion synchronisée est une introduction précise du courant électrique au cœur afin de rétablir un rythme cardiaque normal. La cardioversion fait essentiellement référence à la reconversion du cœur au rythme sinusal, et la synchronisation fait référence à la façon dont cette procédure est chronométrée pendant le rythme cardiaque. Il existe d’autres formes de cardioversion, comme l’utilisation de médicaments pour rétablir un rythme cardiaque normal. Ce traitement doit également être différencié de la défibrillation, car il consomme beaucoup moins d’électricité.
La cardioversion pharmaceutique ou synchronisée sont les principaux traitements pour des affections telles que la fibrillation auriculaire ou le flutter. L’avantage d’utiliser l’électricité est qu’elle évite les effets secondaires de nombreux médicaments anti-arythmiques. De plus, une seule procédure peut être un traitement rapide pour certaines arythmies, bien qu’elle puisse ne pas avoir de résultats permanents.
En revanche, recevoir un choc électrique à la poitrine est douloureux. La plupart des patients qui ont une cardioversion synchronisée doivent être anesthésiés pendant celle-ci pour réduire la douleur. Tous les patients cardiaques ne sont pas candidats à la sédation. De plus, ceux qui subissent cette procédure peuvent être à risque de développer des caillots sanguins dans les ventricules, ils doivent donc souvent soit utiliser un anticoagulant pendant environ un mois avant la procédure, soit subir une échocardiographie transœsophagienne en même temps pour rechercher la formation. de caillots sanguins qui, s’ils ne sont pas traités, pourraient provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.
Ces risques mis à part, cette procédure médicale a une longue histoire d’utilisation et elle a été affinée avec des équipements de surveillance plus récents et plus précis. Dans de nombreux cas, un électrocardiogramme (ECG) surveille le patient et est directement connecté aux palettes qui délivreront le choc. Ces appareils signalent au médecin, généralement un électrophysiologiste, effectuant la procédure le moment exact où délivrer le courant. La surveillance continue de l’ECG montre si le rythme sinusal a été atteint.
Le niveau de risque de subir une cardioversion synchronisée doit être comparé au résultat. Seulement environ 20 % des personnes continuent d’avoir un rythme sinusal normal dans l’année suivant l’intervention, et il n’est pas rare que les patients aient besoin de plus d’une cardioversion électrique. Les patients peuvent encore avoir besoin de médicaments anti-arythmiques afin de prévenir de futures arythmies.
Certains patients ne sont pas de bons candidats pour cette procédure. Il a tendance à fonctionner moins efficacement si les personnes ont des problèmes d’arythmie de longue date ou si elles ont d’autres problèmes cardiaques comme des valves malades ou une hypertrophie du cœur. Les personnes atteintes d’arythmies ventriculaires peuvent également ne pas bien réagir à la cardioversion synchronisée. Les patients doivent discuter avec un électrophysiologiste de leur état et des options, afin de déterminer si cette forme de cardioversion ou un autre traitement est le meilleur choix.