La violence au travail peut faire référence à toute attaque physique ou verbale qui se produit sur le lieu de travail. La violence peut provenir de collègues ou de gestionnaires et peut prendre la forme de menaces, d’intimidation psychologique, de harcèlement sexuel ou d’agression physique. Quels que soient la nature et le degré de violence des travailleurs, un acte crée généralement un lieu de travail inconfortable, instable et improductif. Lorsqu’un travailleur est soumis à des actes offensants ou violents, il doit signaler immédiatement le contrevenant aux autorités compétentes afin d’éviter de futurs problèmes.
Une entreprise peut prendre de nombreuses mesures pour aider à prévenir les actes de violence au travail. Des programmes de formation spécialisée et des cours de recyclage peuvent sensibiliser les employés à la prévalence de la violence sur le lieu de travail, aux signes avant-coureurs qu’une situation peut devenir volatile, aux conséquences et aux mesures qui peuvent être prises pour réduire la probabilité ou la gravité d’un événement. De nombreuses entreprises diffusent des vidéos sur le sujet et invitent les salariés à participer à des simulations pour mieux les préparer à faire face à la violence.
De nombreux cas signalés de violence au travail proviennent de victimes d’intimidation au bureau, de collègues qui tentent de se sentir mieux en maltraitant les autres. Les intimidateurs de bureau sont généralement jaloux des positions ou des réussites des autres employés et mettent fin à leur agression en sabotant le travail des autres, en les menaçant ou même en les soumettant à des violences physiques. Il est courant qu’un intimidateur de bureau intimide un collègue en détruisant des documents ou de l’équipement, en volant des fournitures et en proférant des menaces si le travailleur essaie de signaler un incident.
Les employés peuvent aider à prévenir la violence au travail et arrêter les intimidateurs au bureau en communiquant régulièrement entre eux et avec la direction. Les experts en la matière encouragent généralement les collègues à faire attention les uns aux autres en étant plus conscients des interactions et des situations qui se déroulent autour d’eux. Les collègues qui sont témoins d’un incident peuvent fournir un témoignage fiable et aider la victime à trouver le courage de signaler un intimidateur.
Une personne qui pense avoir été témoin de violence au travail devrait essayer de documenter les incidents et de les signaler aux gestionnaires le plus rapidement possible. Si l’implication de la direction n’est pas efficace pour corriger une situation, un travailleur peut contacter la police locale. Les agents des forces de l’ordre peuvent être tenus d’intervenir immédiatement si un acte de violence a lieu ou de déposer un rapport de police sur un incident passé. Les victimes et les témoins de harcèlement sexuel ou d’autres formes de violence au travail choisissent de présenter leur cas devant les tribunaux pour s’assurer que les contrevenants sont traités correctement et qu’une indemnisation équitable est accordée.