L’acceptation des marchandises est un indicateur qu’un destinataire a l’intention de prendre la propriété ou la responsabilité des marchandises, créant ainsi une obligation de prendre soin des marchandises ou de les payer, selon la situation. Un agent maritime, par exemple, s’engage légalement à transporter des marchandises conformément à un contrat en les acceptant. Les acheteurs acceptent les marchandises à l’achat et doivent les payer lors de l’acceptation. Dans les deux cas, le propriétaire peut potentiellement avoir des motifs de poursuite si la partie qui accepte les marchandises ne respecte pas ses obligations légales.
Ce terme revient le plus souvent dans les ventes, où un acheteur accepte les marchandises d’un vendeur et doit les payer ou fournir une autre compensation, selon la situation. Les acheteurs acceptent les marchandises de plusieurs manières. L’une consiste en l’acceptation affirmative, où un acheteur signe des marchandises et indique son intention de les payer. Une autre se produit lorsqu’un acheteur a le contrôle des marchandises pendant une durée raisonnable et ne fait aucun geste pour les rejeter, ou agit en tant que leur propriétaire.
Par exemple, si quelqu’un reçoit un envoi de livres par la poste et ne contacte pas le propriétaire pour le renvoyer ou refuser la livraison dans un délai d’un mois, cela pourrait constituer une acceptation de la marchandise. Si le destinataire a commencé à écrire dans les livres, à les revendre ou à les déplacer vers un autre endroit, il s’agit également d’une acceptation, car ces activités sont des affirmations de droits de propriété. Le vendeur serait en droit d’exiger le paiement, car l’acheteur a accepté tacitement les marchandises par des comportements compatibles avec la propriété.
Si un acheteur identifie un problème avec un envoi ou ne veut pas en faire partie, il est possible d’envoyer un refus affirmatif. Dans ce cas, l’acheteur n’accepte pas les marchandises et souhaite que le vendeur en assume la responsabilité. Les vendeurs peuvent demander aux acheteurs de renvoyer les marchandises ou de les détruire, selon la situation, et peuvent fournir un remboursement ou un crédit, selon la transaction. Les vendeurs ne peuvent pas forcer l’acheteur à accepter des marchandises, un problème qui s’est posé dans les cas de marchandises non sollicitées, où les gens reçoivent des produits qu’ils n’ont pas commandés et peuvent se faire dire qu’ils ont l’obligation de les payer.
Dans un contexte d’expédition, l’acceptation des marchandises indique que l’expéditeur est prêt à en assumer la responsabilité et doit les livrer de manière sûre et appropriée. En cas d’inexécution de l’expéditeur, le vendeur peut poursuivre l’expéditeur en justice pour obtenir une indemnisation. Les expéditeurs peuvent avoir mis en place des politiques pour gérer de nombreux litiges avant qu’ils ne dégénèrent devant les tribunaux ; par exemple, si un envoi est perdu, ils peuvent payer les frais de remplacement des produits.