Un scanner FDG-PET est une procédure d’imagerie médicale. Il s’agit d’une injection de liquide traceur radioactif à l’intérieur du corps qui se rassemble au niveau des tumeurs et d’autres sites où les cellules se divisent plus rapidement que d’habitude. L’acronyme FDG-PET scan signifie fluorodésoxyglucose (FDG)-tomographie par émission de positons (PET), où le FDG est le liquide radioactif et le PET est la machine à scanner.
Les scanners de tomographie par émission de positons détectent les photons d’énergie lumineuse et créent des images tridimensionnelles à partir des photons qu’ils reçoivent. Les scientifiques peuvent utiliser cette capacité pour détecter les photons à des fins de diagnostic médical s’ils savent d’où viennent les photons et ce qu’ils représentent. Une personne normale sous le scanner n’émet pas suffisamment de photons pour que le scanner crée une image qui montre des tumeurs ou d’autres conditions médicales. Par conséquent, le patient à l’étude doit recevoir une source d’énergie photonique lors d’une injection.
L’injection contient une forme de sucre qui est radioactif. Ce sucre est la partie FDG de l’analyse. Les cellules du corps humain utilisent le glucose, un sucre, comme principale source d’énergie pour conduire toutes les réactions et la croissance. Le FDG est une molécule de glucose avec un atome de fluor radioactif attaché. Il est radioactif, mais il n’est pas assez fort pour poser un risque sanitaire important.
En règle générale, un patient subissant un scanner FDG-PET reçoit une injection de FDG dans une veine. Le sucre radioactif se déplace dans tout le système sanguin et se déplace vers les endroits qui en ont le plus besoin. Les cellules tumorales se développent de manière incontrôlable et nécessitent donc plus d’énergie de glucose que la plupart des autres cellules. Les zones du corps, telles que le cerveau dans les cas suspects de maladie d’Alzheimer, qui ne présentent pas un niveau normal de croissance et d’absorption de glucose montrent une absorption de glucose radioactif réduite.
Après une période d’environ une heure, le médecin demande alors au patient de s’allonger sur la table de numérisation. À ce moment-là, le glucose radioactif aura fait son chemin dans les cellules qui en ont le plus besoin. Les molécules radioactives, comme le glucose FDG, sont intrinsèquement instables et se décomposent en émettant des particules contenant de l’énergie.
Lorsque le FDG se décompose, il émet une particule appelée positron, qui se divise ensuite en deux photons. Ce sont les photons produits par le FDG que le scanner TEP détecte. Comme le FDG se rassemble dans des cellules hautement actives comme les tumeurs, la plupart des photons proviennent de ces zones.
Lorsqu’environ une heure sur la table de numérisation s’est écoulée, le patient peut se lever. La machine de numérisation forme alors une image de numérisation FDG-PET complète à partir des informations fournies par les photons. Un médecin interprète les zones d’ombre faible ou forte de l’activité photonique dans le cadre de son diagnostic. Les tumeurs, les maladies cardiaques et les maladies du cerveau sont toutes des maladies qu’un scanner FDG-PET peut aider à identifier.