Jihad est le mot arabe pour lutter ou s’efforcer, en particulier pour devenir une meilleure personne spirituellement. Le Jihad est parfois appelé le sixième pilier de l’Islam, car il est de la responsabilité de tous dans la foi musulmane de maîtriser les tendances qui les rendraient moins dignes d’Allah.
Le Jihad est également interprété comme une guerre sainte au nom de l’Islam. Tel a été le sens étroitement associé au terrorisme. Selon les positions extrémistes, sacrifier sa vie pour l’Islam est considéré comme un Jihad. De plus, la protection de l’Islam contre les envahisseurs ou la menace par la guerre est également définie comme le Jihad.
Ce dernier sens suscite le débat et parfois la peur chez ceux qui ne sont pas d’origine musulmane. Pour de nombreuses personnes islamiques, le Jihad est un combat personnel pour être plus moral, essentiellement, pour être une bonne personne. Ses actes et ses actes, en particulier lorsqu’ils sont difficiles à accomplir, sont des actes du Jihad.
Un concept chrétien similaire au Jihad est l’idée de la guerre entre la chair et l’esprit, qui est souvent formulée en termes guerriers. Les gens parlent de la bataille entre les aspirations de la chair qu’ils tentent de nier. Des choses telles que la convoitise, la cupidité, la gourmandise et le désir de pouvoir doivent être maîtrisées afin de marcher sur le chemin du Christ, selon de nombreux chrétiens.
Le Jihad dans son sens le plus basique est cette même lutte. C’est en quelque sorte une guerre, et une sainte, sans jamais exiger de mettre le pied sur un champ de bataille physique. C’est plutôt la lutte humaine pour freiner le profane afin de tendre vers le sacré. Le Jihad, pour la plupart des musulmans, se déroule à un niveau personnel et ne s’exprime pas de manière extérieure envers les autres.
L’Islam lui-même signifie la paix par l’abandon ou la soumission à la volonté de Dieu. Cela implique que tous les membres de l’Islam pratiquent quotidiennement le Jihad pour parvenir à cette paix. La soumission signifie permettre à Dieu d’être dominant et à sa volonté d’être supérieur. Cela demande quelques efforts.
Il y a un débat intense parmi les érudits islamiques et les adhérents quant à la validité du Jihad pratiqué par la guerre réelle. Certains condamnent toute violence qui n’est pas directement de la légitime défense. D’autres encore pensent que le Jihad par l’épée, ou jihad bis saif, est un moyen acceptable et honorable de défendre les menaces contre ses pratiques religieuses ou sa liberté.
Ceux qui soutiennent la poursuite de la guerre au Moyen-Orient soutiennent que les invasions ou les menaces d’autres pays sapent la force de l’Islam et menacent le mode de vie islamique. Il peut y avoir une certaine validité dans cet argument, puisque l’occidentalisation d’un pays peut affecter la pratique religieuse.
Cependant, la plupart des arguments en faveur du Jihad par l’épée sont exagérés ou spécieux. La plupart des érudits islamiques modérés et des chefs religieux condamnent le Jihad qui cible les innocents, comme cela est courant dans les actes de terrorisme. Pourtant, l’Islam a accédé au pouvoir par le Jihad de l’épée, sous forme de batailles, ainsi que par des traités.
L’âge d’or de l’Empire ottoman n’aurait pu être réalisé sans le Jihad de l’épée, car il a permis à l’Islam de contrôler de nombreux pays. La plupart des musulmans modérés, cependant, croient que le temps des guerres de religion devrait être révolu depuis longtemps, et que le Jihad de l’épée est bien moins important que la lutte personnelle quotidienne pour se soumettre à la volonté de Dieu.