La calomnie et la diffamation ne sont pas deux revendications distinctes. La calomnie est une forme de diffamation. Du point de vue juridique, la diffamation est tout langage qu’un défendeur rend public à un tiers et qui porte atteinte à la réputation d’un demandeur. La calomnie est une diffamation orale. En revanche, la diffamation est une diffamation écrite ou enregistrée sous une autre forme permanente.
La diffamation est un délit, ce qui signifie que c’est un tort légal. Il existe de nombreux types de délits; la diffamation n’est qu’un exemple. De nombreuses juridictions permettent à une personne d’intenter une action en justice contre une autre personne pour des dommages résultant de la diffamation. Cela signifie que la première personne pourrait porter plainte pour diffamation, si la deuxième personne parle le langage diffamatoire à une troisième personne. Les juridictions ne permettent pas à une personne de poursuivre à la fois pour calomnie et diffamation parce que les questions ne sont pas distinctes.
Étant donné que la calomnie et la diffamation ne sont pas deux affaires distinctes, une personne qui poursuit pour calomnie doit prouver qu’un accusé a tenu un langage diffamatoire à une tierce personne. Le langage diffamatoire est tout langage qui concerne le plaignant et affecte négativement sa réputation. Par exemple, l’accusé Derik dit à Sarah que Paul est un pédophile. C’est de la diffamation basée sur la calomnie parce que Derik a parlé le langage diffamatoire à une troisième personne, Sarah. Ce n’est pas de la calomnie et de la diffamation de caractère ; ce n’est que de la calomnie.
Pour comprendre la calomnie, il est utile de la comparer à la diffamation au lieu de la comparer à la diffamation de caractère. La diffamation est une forme de diffamation tout comme la calomnie est une forme de diffamation. La diffamation est un langage diffamatoire écrit ou tout autre enregistrement de nature permanente, comme une émission de télévision ou de radio. La calomnie est moins permanente car elle n’est qu’une diffamation verbale et n’est pas enregistrée.
Un défendeur, même celui qui reconnaît qu’il a prononcé un langage diffamatoire à l’encontre du plaignant à une tierce personne, peut avoir des défenses juridiques qui empêcheront le plaignant de gagner son procès pour diffamation. Un défendeur n’aurait pas besoin de soulever des défenses à la fois pour calomnie et diffamation, juste pour calomnie. Les défenses juridiques typiques contre une action en diffamation sont le consentement, la vérité et le privilège.
Le consentement et la vérité fonctionnent tous deux comme une défense absolue contre une réclamation pour diffamation. Après tout, ce n’est pas de la calomnie si Paul est vraiment un pédophile. Normalement, le privilège protège un locuteur de toute responsabilité si une personne parle un langage diffamatoire dans certaines conditions, par exemple devant un tribunal, au cours d’une procédure législative ou d’une procédure exécutive.