L’intimidation ne se limite pas aux quartiers ou aux cours de récréation des écoles primaires. Un intimidateur au travail utilise bon nombre des mêmes tactiques pour intimider, harceler ou agresser ses collègues pendant les heures normales de travail. Bien que ce comportement réponde à la norme légale pour un environnement de travail hostile, un intimidateur au travail n’est pas toujours réprimandé ou discipliné par ses supérieurs, ce qui l’enhardit à intensifier l’intimidation et l’intimidation. Les tactiques d’un intimidateur sur le lieu de travail peuvent inclure le harcèlement physique, la violence verbale, les injures raciales et/ou sexistes et la propagation de potins préjudiciables sur le lieu de travail.
Un intimidateur au travail est souvent en position d’autorité ou de supervision, ou au moins bénéficie d’un certain niveau d’ancienneté par rapport aux autres employés. Il ou elle utilise ce pouvoir perçu pour créer et maintenir un environnement de travail stressant pour les autres travailleurs qui dépendent de lui pour des questions liées au travail. Un intimidateur sur le lieu de travail pourrait forcer un nouvel employé à recommencer un projet avant qu’il ne signe le travail, par exemple. Des erreurs relativement mineures pourraient devenir des infractions majeures pour un intimidateur déterminé à intimider ses subordonnés. Les mêmes procédures suivies lundi pourraient être considérées comme totalement inacceptables mardi selon un intimidateur au travail.
Il y a aussi l’élément d’abus physique, verbal ou sexuel réel lorsqu’il s’agit d’intimidation au travail. Dans une usine, un intimidateur sur le lieu de travail pourrait délibérément créer une situation dangereuse afin de blesser ou d’intimider un autre employé. Les agressions physiques pendant les pauses sont également possibles, tout comme les cas de violence verbale constante ou d’insultes à caractère raciste/sexuel. Un intimidateur sur le lieu de travail pourrait également utiliser des insinuations sexuelles ou un langage offensant envers d’autres employés du sexe opposé, créant ainsi un environnement de travail hostile et exposant l’ensemble de l’entreprise à une plainte pour harcèlement sexuel.
Il n’est pas toujours facile pour une entreprise ou une entreprise de faire face efficacement à un intimidateur connu sur le lieu de travail. Le contrevenant peut en effet avoir un certain niveau de sécurité d’emploi en fonction de son expertise, de ses relations avec les employeurs ou d’autres facteurs. Certains employeurs peuvent essayer de désamorcer un intimidateur au bureau en suggérant des conseils sur la gestion de la colère ou une formation de sensibilisation, mais rien ne garantit que l’employé acceptera volontairement un tel arrangement. Un intimidateur sur le lieu de travail pourrait également être transféré à un service différent avec beaucoup moins d’interactions avec les collègues, mais cela pourrait être difficile si l’employé possède des compétences spécifiques qui doivent être exercées dans un endroit spécifique. D’autres employés qui se sentent intimidés ou harcelés par un intimidateur au travail peuvent demander une réaffectation ou une relocalisation afin d’améliorer leurs propres conditions de travail.
Les intimidateurs sur le lieu de travail peuvent éprouver un sentiment de satisfaction personnelle en intimidant d’autres employés, mais souvent leurs propres actions documentées mènent à leur propre perte. Les victimes d’un intimidateur sur le lieu de travail ont le droit de déposer des réclamations auprès des représentants syndicaux, des responsables de l’entreprise ou d’un organisme de surveillance gouvernemental afin de mettre fin au règne de tout employé ou superviseur qui franchit à plusieurs reprises la ligne de harcèlement sur le lieu de travail.