La théorie Z est un type de technique de gestion qui est née d’un hybride des approches américaines et japonaises des affaires. Ses principales caractéristiques sont un type d’atmosphère communautaire qui est favorisé parmi les employés et un dévouement à l’amélioration sociale et aux valeurs qui est tout aussi important que la recherche de profits. Alors que les aspects communs de la théorie Z découlent des styles de gestion japonais, la volonté de stimuler la réussite individuelle au sein de l’atmosphère du groupe vient de la philosophie d’entreprise américaine. D’autres caractéristiques distinctives de cette théorie comprennent une progression lente au sein de l’entreprise et des emplois à long terme pour les travailleurs, ainsi qu’un soutien élevé de la direction sous forme de développement des compétences et de formation.
La genèse de la théorie Z est venue d’un professeur américain nommé Douglas McGregor, dont le travail est devenu populaire dans les années 1950 et 1960. McGregor a postulé que la plupart des procédures de gestion inefficaces provenaient du fait que les gestionnaires avaient une attitude négative enracinée envers leurs employés. Il a qualifié cette approche de « théorie X » et a noté qu’elle ne rendait pas justice aux capacités et aux motivations des travailleurs. En revanche, une relation beaucoup plus bienveillante entre le travailleur et l’employeur, connue sous le nom de « théorie Y », était la solution de McGregor.
Un autre théoricien du nom de William Ouchi, dans un livre de 1981, a répondu à la théorie Y en disant que l’individualisme encouragé par les entreprises américaines pouvait en effet conduire à de brèves poussées de productivité excessive. Ouchi, cependant, a estimé que la nature concurrentielle du système américain serait finalement contre-productive. En conséquence, il a proposé la théorie Z, qui a repris certains de ces principes américains et les a liés à l’approche plus communautaire adoptée par les entreprises japonaises.
Une entreprise fonctionnant selon le principe de la théorie Z a tous ses employés travaillant harmonieusement vers un objectif commun, même si les travailleurs individuels au sein de l’entreprise ont toujours la possibilité de se démarquer. La relation positive entre les managers et les travailleurs posée par la théorie Y demeure, mais elle va plus loin en transformant l’ensemble de l’entreprise en un groupe unique et unifié. Il permet même de prendre toutes les décisions concernant l’entreprise par consensus.
Bon nombre des aspects concurrentiels du système américain sont découragés par la théorie Z et son insistance sur un calendrier de promotion lent pour ses employés. Pourtant, les employés bénéficient du fait qu’une entreprise opérant selon cette théorie est moins susceptible d’embaucher et de licencier rapidement, préférant plutôt garder ses employés le plus longtemps possible. Un excellent soutien est fourni aux employés dans ce système, et l’ensemble de l’entreprise fonctionne non seulement pour le profit mais aussi pour le bénéfice de la société qu’elle sert.